Réalisation d’une nouvelle passe à poissons pour la continuité écologique.
I/ Contexte
Une passe à poissons avait été réalisée en 2002 en collaboration avec la DDT, afin de favoriser la circulation des espèces de la Belle en amont et aval du moulin de la Roche.
La chute d’eau entre l’amont et l’aval de l’ouvrage était trop importante et ne permettait pas aux espèces piscicoles de remonter ou descendre facilement.
De plus, l’observation d’obstacles déposés volontairement par les riverains dans l’ouvrage, ainsi que le niveau d’eau faible dans la Belle (lorsqu’aucun obstacle n’obstruait la passe), a conduit le syndicat à faire des travaux d’amélioration de la continuité écologique. De plus, l’ouvrage commençait à se dégrader (fuite importante en rive droite de la passe).
II/ Situation géographique des travaux
III/ Objectif des travaux
Les travaux ont eu pour objectif d’assurer la continuité piscicole, sachant que la continuité sédimentaire est assurée par la manœuvre d’une vanne de décharge en amont du moulin.
Une brèche située rive gauche, 10 mètres en amont de la passe actuelle, a servi de base pour la création d’un nouveau bras permettant le passage des poissons, de part et d’autre du moulin. Il s’agissait d’un bras d’une quinzaine de mètres linéaires (voir photo 4) qu’il a fallu aménager afin que la pente, le fond et le courant permettent aux poissons de remonter et descendre. Une fosse d’appel était déjà présente en aval de cette brèche.
IV/ Déroulement des travaux
Suite à des essais infructueux d’aménagements d’accès (terrains trop humides), l’utilisation d’engins (pelleteuse 3T et dumper) a été abandonnée, au profit d’un travail uniquement manuel.